Marie - Magdeleine Sommier
Compagnie Mmm
Fille du sud et d’ouvriers, après
avoir fait les marchés, les librairies et des études
d’histoire de l’art, elle est arrivée au
théâtre par hasard et par goût de
l’écriture. Taillée dans le brut, observatrice
depuis l’enfance, elle s’est formée à
l’école de la vie au gré des rencontres et des
expériences... Le corps comme instrument, l’âme
à son service; le théâtre comme terrain de jeu
et comme artisanat du vrai, elle pioche ses sujets au plus
près de l’époque.
La Compagnie Mmm, fondée en 2010 près de Bordeaux,
est issue de la rencontre entre Marie-Magdeleine, qui écrit
et joue, et Julien Marot qui co-écrit et
met-en-scène.
En 2012, ils créent leur premier spectacle La Famille vient
en mangeant, suivant le proverbe maison : « On ne choisit pas
sa famille, on la joue ! », seule-en-scène
épique et collégial qui, au gré de
premières représentations en appartements et jardins
privés aux plateaux des scènes nationales et au
bitume des plus grands festivals de rue, en arrive
aujourd’hui à sa 400ème
représentation.
G.R.A. I. N. Histoire de fous, second opus
créé en 2015, prend très vite la roue du
premier sur les routes de France et de Navarre.
Ne cessant jamais d’écrire, monter et tourner des
spectacles ici ou là en tirant leur sujet de la vie
elle-même, Marie-Magdeleine comme Julien collaborent avec
d’autres compagnies pour nourrir leur propre travail et
élargir leur souffle. L’expérience formant la
maturité et perpétuant le vif, au fil des rencontres,
chacun de leur côté a ainsi donné vie à
un trio féminin : Crises en 2017 et à une
création collective: Skri Lanka en 2018. Avec Tant bien que
mal, la Compagnie, aujourd’hui rapatriée dans les
Landes familiales, retrouve la formule épurée de ses
débuts.
Fanny Bérard
Cie Nanoua

Depuis tout petite, Fanny Bérard
tricote le rire et la gravité… Depuis toute grande,
elle continue cette quête vertigineuse d’être au
plus près du présent… Elle côtoie le
mouvement, le son et l’objet, dans un univers organique
nourri du clown.
En quête d’un théâtre brut qui voyage
dans les profondeurs de l’être et la poésie du
rire, elle prend la route en 1999 vers l’Afrique de
l’Ouest. À la rencontre d’autres univers
artistiques et réalités culturelles, elle explore un
dialogue entre le théâtre, la danse et l’objet,
dans un rapport proche et sensible avec le public. En 2002, elle
revient en France, énarque (1er prix en art dramatique de
l’E.N.A, Ecole Nationale des Arts de Dakar qu’elle a
suivi durant 3 ans).
Des rencontres fortes nourrissent son chemin artistique :
Christian Carignon, Kathy Deville, Agnes Limbos, Cédric
Hingouet, Charlot Lemoine pour le théâtre
d’objet ; Eric Blouet,, Maelle Perotto, Joel Colas pour le
clown ; Patrick Conan, Claire Dancoisne, Emilie Valentin pour la
marionnette ; Andreya Ouamba, Cyril Vialon, Patricia Kuypers, Jorg
Hansmann pour la recherche autour du mouvement…
Depuis 2004, elle est à l’origine de 10
créations dont ses trois dernières sont :
Confession d’une femme hachée, Promenons nous
dans les boîtes, Un jour sans pain.
Fanny impulse la création de la compagnie N.A.N.O.U.A en
2013; en 2014 elle tombe en amour pour le théâtre
d’objets et dans ce Navire Artistique Nourri
d’Ordinaire d’Utopies et d’Audace, elle
écrit les spectacles et y joue !
À travers la cie Nanoua, Fanny défend un
spectacle vivant de proximité qui marie l’intime
à l’universel et l’exigence artistique à
un art vivant accessible à tous. Plongeant dans les
profondeurs de l’humain pour un envol vers la poésie
du rire, la compagnie Nanoua crée des spectacles à la
frontière du tangible et de la fiction, pour
réinterroger le réel et tenter, avec une
sérieuse espièglerie, de bousculer nos certitudes et
nourrir notre appétit de vie! Les créations de la
compagnie se déclinent à la fois pour l’Espace
public, les salles de spectacle et tout lieu propice à la
rencontre. Fanny attache une importance toute particulière
à rencontrer, à travers le théâtre
d’objets, des êtres d’horizons singuliers, des
gens différents. Elle aime partager avec eux, un voyage
entre profondeur et légèreté, entre humour et
amour, sur des chemins de recherches artistiques et humanistes pour
inviter chacun.e à laisser jaillir sa nature poétique
et son regard sur le monde.
Jérôme Rouger
Cie La Martingale

Au travers des spectacles qu’il
écrit et crée avec sa Cie La Martingale,
Jérôme Rouger interroge les processus de manipulation,
de domination, de reproduction. L’humour y tient une place
importante.
Son 1er spectacle est Police Culturelle (spectacle de rue), dans
lequel il interprète Bruno Delaroche conseiller en charge
des expérimentations au Ministère de la Culture.
Trapèze est son 1er spectacle en salle en 2003,
flânerie verbale humoristique, Furie en 2005, Je me souviens
en 2008 qui est joué près de 400 fois. Inoffensif
[titre provisoire] accompagné par Patrick Ingueneau,
remporte un franc succès (pro, presse, public…).
Pourquoi les poules préfèrent être
élevées en batterie est une
conférence-spectacle (2014) jouée plus de 200 fois
dont au Théâtre du Rond-Point. [Plaire]
abécédaire de la séduction, en 2017. Enfin,
petite fantaisie, en 2019, est créée la Symphonie
pour klaxons et essuie-glaces, projet participatif,
associé à Patrick Ingueneau et Armelle Dousset.
Jérôme Rouger est également l’auteur de
différentes performances : Conseils aux spectateurs…
Il est régulièrement maître de
cérémonie : Goguette d’Enfer, festival de
cinéma Takavoir...
En 2010, il crée le Dis Donc, un rallye de lecture
théâtrale dont le principe est de lire des
pièces en compagnie de leur auteur et sans spectateur. Il a
codirigé Ah ? festival de théâtre de Parthenay
de 2003 à 2009 et le Printemps de la Martingale à
partir de 2010. Il fut chargé d’enseignement en master
2 mise en scène et scénographie à Bordeaux
III. En 2013, il a reçu à la SACD le Prix Philippe
Avron qui récompense un auteur-interprète selon 5
critères : intelligence - générosité -
finesse d’esprit - démarche humaniste -
écriture comme outil essentiel de la compréhension du
monde.
Julien Lestel
Ballet Julien Lestel

Formé à l’École de
Danse du Ballet de l’Opéra National de Paris et au
Conservatoire National Supérieur de Paris où il
obtient un premier prix, Julien Lestel a travaillé avec les
plus grands chorégraphes : Noureev, Petit, Robbins, Kylian,
Forsythe, Bausch, Preljocaj, Malandain, etc.
Après avoir dansé aux Ballets de Monte-Carlo, de
l’Opéra National de Paris et celui de Zürich
où il est engagé comme danseur principal, il
intègre le Ballet National de Marseille en tant que
partenaire de Marie-Claude Pietragalla.
Passionné par son art et désireux de
s’investir dans un travail de recherche
chorégraphique, il décide de créer sa propre
compagnie en janvier 2007. Le Ballet Julien Lestel regroupe
aujourd’hui onze danseurs issus d’horizons
différents, qui révèlent au fil des
créations leur singularité tout en restant
fidèle au style néoclassique-moderne qui la
caractérise. Il compte vingt et une chorégraphies
à son répertoire, diffusées sur le territoire
national et à l’étranger.
En dehors des spectacles, des répétitions publiques
et des échanges avec les spectateurs lors de bords de
scènes à l’issue des représentations, le
Ballet s’est engagé dans une politique d’actions
de sensibilisation. Il va à la rencontre de tous les publics
lors de projets pédagogiques et d’ateliers
chorégraphiques : en milieu scolaire de la maternelle au
lycée, auprès d’adolescents atteints de
troubles autistiques ou de handicap mental ainsi que dans des
résidences pour personnes âgées et des
hôpitaux.
« Dans ce cadre, ma visée est de mettre la danse
à la portée de tous afin qu’elle devienne un
moyen d’expression et d’épanouissement pour
chacun. » Julien Lestel
Julien Lestel est actuellement professeur à
l’École Nationale de Danse de Marseille.